“Ô toi dont le visage a essuyé le vent d’Hiver,
Dont l’œil a vu les nuages de neige flotter dans les brouillards
Et les cimes noires de l’orme, parmi les étoiles glacées,
À toi le printemps sera époque de moisson.
Ô toi dont le seul livre a été la lumière Des ténèbres suprêmes dont tu te sustentais
Nuit après nuit quand Phébus était loin,
À toi le Printemps sera triple matin.
Ô que la soif du savoir ne te brûle — je n’en possède aucun,
Et cependant mon chant de lui-même naît avec la chaleur,
Ô que la soif du savoir ne te brûle — je n’en possède aucun,
Et pourtant le soir écoute. Qui s’afflige
À la pensée de l’oisiveté ne saurait être oisif
Et il est en éveil celui qui se croit endormi.
Original version:
O thou whose face hath felt the Winter’s wind,
Whose eye has seen the snow-clouds hung in mist
And the black elm tops ‘mong the freezing stars,
To thee the spring will be a harvest-time.
O thou, whose only book has been the light
Of supreme darkness which thou feddest on
Night after night when Phoebus was away,
To thee the Spring shall be a triple morn.
O fret not after knowledge- I have none,
And yet my song comes native with the warmth.
O fret not after knowledge- I have none,
And yet the Evening listens. He who saddens
At thought of idleness cannot be idle,
And he’s awake who thinks himself asleep.
”