“Pour tout conséquentialisme, la valeur éthique ultime réside dans les états de choses. Dans le cas de l’utilitarisme, qui est un conséquentialisme du welfarism, cette valeur se trouve dans les différences de bien-être (welfare) contenues dans les états de choses. De cela, il résulte que pour l’utilitarisme, l’action n’est que secondaire : en tant qu’agents, notre relation éthique fondamentale au monde est d’être la cause d’états de choses désirables ou indésirables. Notre préoccupation éthique de base est de faire en sorte, autant que nous le pouvons, qu’il y ait plus et non moins de bien-être dans le monde et d’agir de la façon la plus efficace pour que cela se réalise. […]
Il est en effet équivalent, pour le raisonnement conséquentialiste, qu’un individu tue quelqu’un lui-même ou qu’il soit incapable de prévenir un meurtre commis par une tierce personne ; dans les deux cas, la conséquence est le meurtre.
”