#framework The elements of culture by @terryyoungny (Sparks & Honey), NYC #loveit (http://www.sparksandhoney.com/the-open-agency-index/)
Le very best of des ressources business, digital & marketing
Au cours des deux dernières années, j'ai radicalement changé ma façon de “consommer du savoir”.
Deux ans plus tôt, je passais énormément de temps à lire des médias online, je regardais en live les grandes conférences tech et pouvais résumer, quelques minutes après les annonces, les nouveautés chez Google, Amazon, Apple, Facebook, etc.
En parallèle, je lisais énormément de tribunes, d'analyses marketing (social media, branding, design, etc.).
En changeant de travail, je n'ai pu conserver mes habitudes ; je n'allais plus sur Google Reader (d'ailleurs, un statisticien saura montrer une corrélation intéressante là-dessus ;)) et mes newsletters restaient “non lues”.
Néanmoins, ne pouvant décemment cesser d'apprendre, j'ai assez naturellement privilégié les sources plus froides qui s'empilaient dans ma bibliothèque et qui commençaient à me faire de gros yeux.
Petit à petit, j'ai repris la consommation de savoir online, via les médias sociaux principalement, puis en recréant de nouvelles habitudes, plus proches de mes goûts réactualisés.
Globalement, je passe beaucoup moins de temps à consommer du savoir. Et, surtout, j'utilise beaucoup moins de sources. Quand mon RSS devait rassembler une centaine de sites, je n'en consomme régulièrement plus qu'une petite dizaine.
Et j'ai constaté une chose : je retiens et réutilise beaucoup plus ce que je consomme depuis que j'ai changé mes habitudes.
Je suppose que la majorité de ces sources sont plus longues, que les arguments sont mieux développés et plus documentés.. Pourtant certains contenus sont assez courts. Je n'ai pas vraiment d'explications, sauf de dire “ils sont plus quali”.
Alors, voici ma petite liste, en espérant qu'elle vous sera utile et surtout que nous puissions échanger les meilleurs sites. Nous avons commencer à le faire chez France Digitale. J'intégrerai à la liste vos recommandations, mais seulement les contenus que vous consultez au moins une fois par semaine.
Ressources favorites de Willy
Business/Marketing/Design
www.linkedin.com/today/influencers
http://firstround.com/review
http://www.fastcodesign.com/
http://www.fastcompany.com/
http://blogs.hbr.org/
http://www.brainpickings.org/
http://www.mckinsey.com/insights
http://www.behance.net/
http://www.fourhourworkweek.com/blog/Littérature/Culture Gé
http://www.franceinter.fr/emission-ca-peut-pas-faire-de-mal-2 (podcast)
http://www.franceculture.fr/podcast/4685030 (podcast)Bonus (ce que j'adore mais regarde moins souvent)
http://www.google.com/think/
http://www.thinkwithgoogle.com/creative-sandbox/
http://bannerblog.com.au/
http://wiki.beingpeterkim.com/
http://www.paristechreview.com/
http://www.economist.com/debate/
http://freecabinporn.com/
http://bookshelfporn.com/
http://www.capturee.fr/
http://www.youtube.com/user/advertise
http://www.youtube.com/user/Startupfood
http://www.youtube.com/user/achaser123
http://www.youtube.com/user/AtGoogleTalks
Ressources favorites de Mathieu
http://abduzeedo.com/
http://www.laboiteverte.fr/
http://www.paristechreview.com/
http://www.etaletaculture.fr/
http://www.brandingmagazine.com/
http://www.scienceshumaines.com/
http://www.informationisbeautiful.net/
http://aswathdamodaran.blogspot.fr/
http://heidicohen.com/
http://www.boumbang.com/
http://www.ladn.eu/
http://www.jeffbullas.com/
http://www.fubiz.net/
Ressources favorites de Taro
http://www.vccafe.com/
http://dealbook.nytimes.com/
http://www.firstround.com/review
http://www.anthemis.com/
http://www.roughtrade.com/
https://twitter.com/nicoprat
http://www.delphineaparis.com/
http://www.chaussonfinance.com/
http://francoissimon.typepad.fr/
http://www.gillespudlowski.com/
Ressources favorites d’Emmanuelle
www.soonsoonsoon.com
http://venturebeat.com
www.widoobiz.com
www.huffingtonpost.fr
www.fooding.com
www.timeout.fr
Une émission à ne pas manquer [podcasts] →
Pour tous ceux qui aiment les mots, pour (re)découvrir les plumes qui ont marqué les générations, je conseille les podcasts de l'émission de Guillaume Gallienne. Littérature, monologues, pièces de théâtre. Que du bon, et bien lu.
Are You Making This Mistake at the End of Your Meetings? →
Five frogs are sitting on a log. Four decide to jump off. How many are left? Five, because deciding is different than doing. (clic on the title for the full article)
J'aime les frameworks hyper simple.
“Être homme, c’est précisément être responsable. C’est connaître la honte en face d’une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C’est être fier d’une victoire que les camarades ont remportée. C’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde.”
“De ce que j’ai aimé, que restera-t-il ? Autant que les êtres, je parle des coutumes, des intonations irremplaçables, d’une certaine lumière spirituelle. Du déjeuner dans la ferme provençale sous les oliviers, mais aussi de Haendel. Les choses. je m’en fous, qui subsisteront. Ce qui vaut, c’est certain arrangement des choses. La civilisation est un bien invisible puisqu’elle porte non sur les choses, mais sur les invisibles liens qui les nouent l’une à l’autre, ainsi et non autrement.”
Dernière Lettre de St Ex →
Antoine de Saint Exupéry : mythe absolu de l’aviateur et de l’écrivain, auteur du Petit-Prince et de nombreux romans, est mort au combat le 31 juillet 1944. La veille, il écrit au général X et s’exprime avec une lucidité exceptionnelle sur la condition de l’homme moderne. Testament…
“Ne condamne pas leurs erreurs à la façon de l’historien qui juge une ère déjà conclue. Mais qui reprochera au cèdre de n’être encore que graine ou tige ou brindille poussée de travers ? Laisse faire. D’erreur en erreur se soulèvera la forêt de cèdres qui distribuera, les jours de grand vent, l’encens de ses oiseaux.”
“Pour vivre dans le Monde, il faut le fonder, et aucun monde ne peut naître dans le « chaos » de l’homogénéité et de la relativité de l’espace profane.”
“Une jeune fille
a ouvert a la fenêtre
et a souri à la mer.
Elle a fermé ses yeux à la lumière
pour sonder en son coeur
la lueur éteinte
de son sourire.”
“Je quitterai
le blanc sommet enneigé
qui réchauffait d’un sourire nu
mon infini isolement.Je secouerai de mes épaules
”
la cendre dorée des astres
comme les moineaux
secouent la neige
de leurs ailes.
“Jésus leur dit encore : « Supposons ceci : l’un d’entre vous a un ami qu’il s’en va trouver chez lui à minuit pour lui dire : “Mon ami, prête-moi trois pains.
Un de mes amis qui est en voyage vient d’arriver chez moi et je n’ai rien à lui offrir.”
Et supposons que l’autre lui réponde de l’intérieur de la maison : “Laisse-moi tranquille ! La porte est déjà fermée à clé, mes enfants et moi sommes au lit ; je ne peux pas me lever pour te donner des pains.”
Eh bien, je vous l’affirme, même s’il ne se lève pas par amitié pour les lui donner, il se lèvera pourtant et lui donnera tout ce dont il a besoin parce que son ami insiste sans se gêner.
Et moi, je vous dis : demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira la porte. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve et l’on ouvrira la porte à qui frappe.”
“J’en suis resté, pour ma part, à des critères concrets. C’est du quotidien que je suis parti, de ce qui, dans la vie, nous prend en charge sans même que nous le sachions : l’habitude - mieux, la routine -, mille gestes qui fleurissent, s’achèvent eux-mêmes et vis-à-vis desquels nul n’a à prendre de décision, qui se passent au vrai, hors de notre pleine conscience. Je crois l’humanité plus qu’à moitié ensevelie dans le quotidien. D’innombrable gestes hérités, accumulés pêle-mêle, répétés infiniment jusqu’à nous, nous aident à vivre, nous emprisonnent, décident pour nous à longueur d’existence. Ce sont des incitations, des pulsions, des modèles, des façons ou des obligations d’agir qui remontent parfois, et plus souvent qu’on ne le suppose au fin fond des âges. Très ancien et toujours vivant, un passé multiséculaire débouche sur le temps présent comme l’Amazone projette dans l’Atlantique l’énorme masse de ses eaux troubles”
““Je n’opposerai pas l’été, les fruits qui qui mûrissent, les poussins qui prennent du poids, les blés qui lèvent, à la mort si proche. Je ne vois pas en quoi le calme de l’été contredirait la mort, ni en quoi la douceur des choses serait ironie. Mais une idée vague me vient : "C’est un été qui se détraque. Un été en panne…” J’ai vu des batteuses abandonnées. Des faucheuses-lieuses abandonnées. Dans les fossés des routes, des voitures en panne abandonnées. Telle fontaine d’un village vide laissait couler son eau. L’eau pure se changeait en mare, elle qui avait coûté tant de soins aux hommes. Tout à coup une absurde image me vient. Celle des horloges en panne. De toutes les horloges en panne. Horloges des églises de village. Horloges des gares. Pendules de cheminée des maisons vides. Et, dans cette devanture d’horloger enfui, cet ossuaire de pendules mortes. La guerre… on ne remonte plus les pendules. On ne ramasse plus les betteraves. On ne répare plus les wagons. Et l’eau, qui était captée pour la soif ou pour le blanchissage des belles dentelles du dimanche des villageoises, se répand en mare devant l’église. Et l’on meurt en été…“”
“Nous habitons une vraie maison avec un vrai chauffage central et déjà les chants y sonnent faux et je n’ai plus mon feu de bois à construire la nuit, j’aimais bien ça, j’avais froid, mais je me sentais grand architecte de la braise, j’aimais aussi ma chambre glacée (au réveil). Un lit glacé c’est merveilleux parce que si l’on ne bouge pas on baigne dans une rivière chaudre, mais si l’on bouge un pied on tombe dans le courant polaire et le lit est plein de mystère avec son gulf stream et ses ice bergh (est-ce l’orthographe ?). Au fond je n’aime pas le confort qui efface tout. Dans les climats tempérés je m’emmerde. Les nuits d’ici, entre mon radiateur et mon armoire à glace, n’ont plus ce goût de chasse à l’Ours , et je n’ai plus à franchir, au réveil, de mon lit à ma cheminée, cette steppe de carreaux rouges où j’hésitais à me lancer parce que j’y claquais les dents.”
Unvalidated Learnings: 4 Reasons Why We Are Investing In Capitaine Train (Again) →
For those of you who don’t speak French, the tweet above reads something like: “Ok, I believe @capitainetrain has got THE BEST F**** USER EXPERIENCE IN THE WORLD (such a kick-ass customer support)“.
While no doubt on the extreme in its expression of enthusiasm, a quick peek at…
“Être artiste, c’est ne pas compter, c’est croître comme l’arbre qui ne presse pas sa sève, qui résiste, confiant, aux grands vents du printemps, sans craindre que l’été puisse ne pas venir. L’été vient. Mais il ne vient que pour ceux qui savent attendre, aussi tranquilles et ouverts que s’ils avaient l’éternité devant eux. Je l’apprends tous les jours au prix de souffrances que je bénis : patience est tout.”
“S’il y est des frayeurs, ce sont les nôtres : s’il y est des abîmes, ce sont nos abîmes ; s’il y est des dangers, nous devons nous efforcer de les aimer. Si nous construisons notre vie sur ce principe qu’il nous faut aller toujours au plus difficile, alors tout ce qui nous paraît encore aujourd’hui étranger nous deviendra familier et fidèle. Comment oublier ces mythes antiques que l’on trouve au début de l’histoire de tous les peuples ; les mythes de ces dragons qui, à la minute suprême, se changent en princesses ? Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours, qui attendent que nous les secourions.”
“Les oeuvres d’art sont d’une infinie solitude ; rien n’est pire que la critique pour les aborder. Seul l’amour peut les saisir, les garder, être juste envers elles. Donnez toujours raison à votre sentiment à vous contre ces analyses, ces comptes rendus, ces introductions. Eussiez-vous même tort, le développement naturel de vote vie intérieure vous conduira lentement, avec le temps, à un autre état de connaissance. Laissez à vos jugement leur développement propre, silencieux. Ne le contrariez pas, car, comme tout progrès, il doit venir du profond de votre être et ne peut souffrir ni pression ni hâte. Poter jusqu’au terme, puis enfanter : tout est là. Il faut que vous laissiez chaque impression, chaque germe de sentiment, mûrir en vous, dans l’obscur, dans l’inexprimable, dans l’inconscient, ces régions fermées à l’entendement. Attendez avec humilité et patience l’heure de la naissance d’une nouvelle clarté.”